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L’université inquiète. Entretien sur le temps d’aujourd’hui

Excellence Monseigneur l’Archevêque de Paris et Grand Chancelier de l’Institut Catholique de Paris, Msgr Michel Aupetit
Monsieur le Recteur, Père Emanuel Petit
Chers Professeurs, chers collègues
Chers étudiants
Mesdames et messieurs en vos titres et qualités

Je suis très honorée et touchée de recevoir un Doctorat Honoris Causa de l'Institut Catholique de Paris, héritier de l'une des plus anciennes universités du monde, du temps où toutes les universités étaient traditionnellement catholiques. Je remercie le Recteur, M. Emanuel Petit, et le Conseil des Doyens, ainsi que l'ancien Recteur, M. Philippe Bordeyne, pour la reconnaissance de mon travail académique en faveur du dialogue culturel. En écoutant la laudatio prononcée par le Prof. Dr Cécile Coulangeon, j'ai eu l'impression qu'elle parlait de quelqu'un d'autre que moi. Une ancienne élève de cette institution, Simone de Beauvoir, a dit un jour à Jean Paul Sartre que le sens d'un titre d'honneur était toujours une abstraction et qu'il devait accepter cette condition avec modestie et sans présomption. Avec la clarté choquante qui la caractérisait, Beauvoir disait à Sartre que le titre n'était pas le sien, mais était de ce que Sartre représentait, c'est-à-dire l'univers que son action réalisait.

Je suis donc honorée de cette distinction octroyée pour un parcours qui représente plus de personnes que celle qui reçoit ce diplôme ici aujourd'hui. Tout au long d'une vie de recherche, d'enseignement et de direction, j'ai eu le privilège d'être critiquée et encouragée, d'être mise au défi et d'apprendre que chaque succès ou défaite est une force de croissance. Je reçois donc ce titre d’honneur en remerciant les magnifiques professeurs, les brillants collègues, mes étudiants agités et perspicaces et les partenaires intellectuels qui ont transformé chaque crise en un moment de discernement, qui ont déstabilisé ma zone de confort et contraint à la réflexion critique. En adaptant les vers du poète John Donne, je dirais: "Aucune femme n'est une île, un tout, complet en soi; toute femme est un fragment du continent, une partie de l'ensemble" (Méditation XVII, Devotions upon Emergent Occasions, 1624).

C'est à partir de la prise de conscience de la vie en tant qu'écologie, qui met en relation diverses manières de voir et d'évaluer la réalité, et du travail sur le conflit comme moyen de rechercher des articulations, que j'ai construit des travaux de recherche et développé des stratégies de leadership. Je crois qu'à notre époque inquiète, la lutte contre les monocultures, qu'elles soient disciplinaires, politiques, culturelles ou économiques, est cruciale si l'on veut que l'avenir soit possible. Une attitude écologique va bien au-delà de la dimension biologique qui l'inspire étymologiquement. Dans notre époque agitée, elle est sociale, politique, culturelle. Comme l'affirme le pape François dans l'encyclique Laudato Si, elle est intégrale. Et une écologie intégrale est nécessairement aussi institutionnelle (LS, 142), ou elle ne l'est pas.

En cette période d'inquiétude, l'institution universitaire ne peut se distancer d’une demande radicale de refiguration écologique. Les problèmes complexes de notre époque ne peuvent être résolus sur des îles ; ils exigent l'action de multiples protagonistes, ils exigent le pluralisme, ils exigent le dialogue et l'engagement. Touchés par une pandémie qui avait été anticipée mais à laquelle nous étions désespérément mal préparés, nous avons vécu ces 22 derniers mois dans un état d'exception et de suspension. L'exception sanitaire nous a obligés à suspendre les logiques de la vie quotidienne et a donné lieu à une réflexion individuelle et collective sur les conditions de la modernité tardive. Bernard Henry Lévy a évoqué le remplacement du contrat social par un contrat vital (Lévy, 2020 : 80), selon lequel un sentiment généralisé de crise fait naître un sentiment de disqualification irrémédiable, source d'une crise de confiance protectrice et d'une mélancolie qui n'en finit pas. Je parle de la défaite des promesses de la mondialisation, du capitalisme global, en Europe la crise de l'Etat social notamment suite à la crise de la dette souveraine. En outre, cette blessure nourrit durablement le sentiment d'une trahison des élites. Mais cette réaction traverse les temps. Nous l'avons vécu il y a peut-être cent ans, et nous connaissons aussi ses effets tragiques.

En fait, après la tragédie des deux guerres mondiales, la cristallisation politique en deux blocs antagonistes séparés par un rideau de fer symbolique et la projection de ce conflit froid en scénarios chauds et asymétriques à l'échelle mondiale, nous avons cru, à la fin du XXe siècle, que le temps avait pris fin et que l'utopie éthique d'une humanité essentielle était réalisée. À la fin du siècle, nous avons connu la voracité de la complétude. Avec la fin de la guerre froide, nous avions atteint la paix universelle. L'ère de la pax americana a également marqué la victoire de la démocratie en tant que modèle politique hégémonique qui a entraîné l'affirmation du capitalisme et, avec lui, la mondialisation économique, annonçant la fin de de la pauvreté et de la famine. Dans le monde transformé en un village global, nous vivions connectés, interdépendants, la technologie et la science promettaient le meilleur des mondes et la conquête des maux qui affligeaient la race humaine. Nous avions donc conquis la paix, vaincu la pauvreté et dominé la maladie. La modernité avait accompli ses promesses d'émancipation, de liberté, de prospérité, de bonheur, comme le disait la Constitution des États-Unis d'Amérique de 1787.

Alors que nous entamons la troisième décennie du nouveau siècle, nous savons que modernité est un mot équivoque et peut-être faux (Ramalho Santos, Sousa Ribeiro 2008: 2) qui semble avoir besoin d'un complément pour remplir son mandat de signification, car le terme aborde l'aporie du temps inachevé, exposant le désir recherché mais toujours refusé de capturer l'instant fugace. Et d'autre part, du point de vue de la chronologie, l'idée même de moderne présente l'échec de l'histoire, se constituant comme un mouvement de dénonciation du passé. Comme le souligne Andreas Huyssen, le moderne est marqué par le traumatisme du passé présent, qui retranche le rêve d'un futur présent (2003, 11). Il semble donc que la modernité ne puisse se prononcer que sur un mode pré ou postmoderne, comme un processus inachevé voué à être emporté par la brise du progrès tel l'ange de l'histoire de Walter Benjamin, regardant en arrière et observant un tas de gravats. La modernité est donc toujours multiple, inaboutie, contradictoire, oscillant entre de bonnes intentions réformatrices et une pulsion violente et autoritaire. C'est dans cette tension, d'un temps toujours indompté et sauvage (J.Gil, 2020) mais qui veut s'accomplir avec de bonnes intentions, que Charles Baudelaire a observé le mal intrinsèque au processus de la modernité. "On n'est jamais excusable d'être méchant, mais il y a quelque mérite à savoir qu'on l'est; et le plus irréparable des vices est de faire le mal par bêtise."

La bêtise est en fait le grand accélérateur de l'histoire. Lorsque nous regardons la réalité de notre époque, nous observons l'effet d'une certaine bêtise stratégique dans la prise de décision politique concernant les conflits qui nous entourent - de l'attentat du 6 janvier contre le Capitole au conflit entre la Biélorussie et l'Union européenne à la frontière polonaise - dans l'hésitation quant à l'orientation vers une politique environnementale durable, dans la difficulté à reconnaître les appels à la justice distributive de la part des populations en situation de précarité, dans la polarisation du débat sur la justice sociale et sa contamination par les moralismes de la wokeness transatlantique. Nous connaissons le somnambulisme que l'historien Christopher Clark a décrit comme ayant conduit le monde à la Première Guerre mondiale, et Marc Ferro a décrit le ressentiment comme un agent de l'histoire. Aujourd'hui, dans une modernité inquiète et sauvage, nous vivons à l'heure de la bêtise stratégique. Cette bêtise n'est pas ignorante, et dans certains cas elle peut même être bien intentionnée, mais dans la plupart des situations elle est profondément cynique, car son action est stratégique. Son problème est qu'elle n'a pas de conscience, pas de valeurs. Elle agit en surface, en utilisant une communication partielle, voire fausse, diffusée par des plateformes digitales, pour conquérir la population la plus (des)informée qui soit, précisément parce que c'est celle qui a toujours eu le plus accès à l'information. La bêtise stratégique crée des 'idiots utiles' ou favorise l'éducation des crétins digitaux, selon le terme de Michel Desmurget. C’est à nous de les arrêter!

L'université inquiète. Elle constitue l'espace d'autocritique propre à la modernité tardive, et se remet chaque jour en question, mais elle est aussi perçue comme dérangeante et à la fois inutile. Je parle tout d'abord du discrédit politique et social. Depuis 2016, l'université ne figure pas dans les discours de l'Union européenne sur l'état de l'Union. Souvent elle est invoquée comme référence marginale sur l'employabilité des diplômés. Or, l'Europe et les universités sont marqués par une sorte de pollinisation croisée. Bien que la formation académique ne soit pas un privilège européen exclusif, il n'y a pas d'Europe sans université et vice-versa. Institutionnalisée au XIe siècle en Europe en tant que projet de formation des élites de l'Église, l'université a joué un rôle déterminant dans le développement divers des sociétés européennes et de leurs cultures.

Néanmoins, l'existence de centres de connaissances structurés n'est pas une idée européenne. La bibliothèque d'Alexandrie faisait partie du Musaeum d'Alexandrie qui ressemblait à un campus universitaire moderne, car il comprenait des amphithéâtres, des salles de réunion et des espaces de restauration. L'Académie des sciences de Bagdad, au 9e siècle, était un centre d'apprentissage. À Pékin, au 3e siècle, il existait une académie pour la formation des fonctionnaires impériaux, le Taixue. Certains centres bouddhistes en Inde, comme à Nalanda et Taxila, ont rassemblé un grand nombre d'étudiants jusqu'à environ 1200, atteignant environ 10.000 résidents (Palfreyman, Temple : 2017). Et pourtant, bien que de l'Akademos grec au Bayt-al-Hikma arabe, à Bagdad, des centres de savoir aient fait surface dans tout le monde connu, la création et le modèle spécifique de l'université sont européens, développés il y a plus de 1000 ans dans les salles des écoles cathédrales, puis dans les académies de Paris, Bologne, Oxford, Lisbonne et d'autres endroits.

Avant même que l'Europe ne s'ouvre à l'exploration, et à l'exploitation, de géographies inconnues, s'élargissant à "toute la variété" des expériences et des formes de vie, l'université était déjà une entreprise internationale. L’université de Thomas d’Aquin a été si internationale que l’université moderne, née en Prusse dans les premières décennies du XIXe siècle comme instrument politique au service de la projection nationale du pouvoir. La réforme de Wilhelm von Humboldt et de Friedrich von Hardenberg a donné naissance à l'université de recherche moderne dont l'objectif était d'établir l'unité de l'enseignement et de la recherche, ainsi que de défendre la liberté d'enseignement (Lehrfreiheit) et d'apprentissage (Lernfreiheit). L'université moderne a donc été conçue dans le sillage de ce que l'on appelle "l'aube de l'ère du peuple", et s'est attachée à renforcer l'État-nation en tant que formation politique dominante et à mettre en œuvre un nouvel ordre économique issu de l'industrialisation. Rien de plus étrange, qu’aujourd’hui, dans l'Europe post-nationale, l'université devienne simplement un fétiche du jeu politique.

La projection de l'Europe à travers les universités européennes et l'espace européen de l'enseignement supérieur n'est pas une réalisation récente de la virtuosité politique de Bruxelles. De l'université européenne comme projet inquiète qui promeut l'agitation est née la grammaire de la création de l'Europe, ses valeurs et son projet constant d'aller au-delà, sans limites, sans tabous, mais avec conscience. Et c'est cette conscience qui fait défaut dans la rhétorique du lien entre l'université et l'employabilité, qui sert les objectifs technocratiques de certaines politiques européennes.

L'idée de l'Europe-université lamine le célèbre discours d'Emanuel Macron à la Sorbonne en 2017, dont il dit que " la seule façon d'assurer l'avenir est de rétablir une Europe souveraine, unie et démocratique. " Une ligue d'universités européennes d'élite s'érigerait en avant-garde de cette politique. À cette fin, l'université est un outil, et non un protagoniste. Il sert un but, il ne le détermine pas. En bref, l'institution qui a créé l'Europe des idées et avec des idées sert désormais une certaine idée de l'Europe. L'Europe de l'innovation, de la croissance, de l'esprit d'entreprise, de la créativité, de la durabilité, de la sécurité, de la justice, de la démocratie, de l'employabilité veut être reproduite dans les stratégies des 41 alliances d'universités créées dans le cadre de cette grande initiative. Et pourtant, cette Europe n'est peut-être pas suffisante. Dans son discours sur l'état de l'Union, la Présidente Ursula van der Leyen a appelé à la création d'une nouvelle âme pour l'Europe, invoquant Robert Schumann lorsqu'il a déclaré que "l'Europe a besoin d'une âme, d'un idéal, et de la volonté politique de servir cet idéal". À Rome, au moment de la reconstruction, il fallait faire de l'idée d'Europe un idéal de paix, de solidarité, de croissance, de démocratie. Il était également nécessaire d'avoir "un acte béni d'oubli/ a blessed act of oblivion" parmi les ennemis d'hier, comme l'a souligné Winston Churchill en 1946 dans son célèbre discours de Zurich.

L'Europe d'aujourd'hui a rempli les promesses de Rome, mais elle risque toujours de perdre son âme. Il est remarquable que le nouveau programme de stages pour les jeunes lancé par la Commission porte le nom approprié d'ALMA (âme). Néanmoins refaire l'âme est plus exigeant que de proposer un idéal. Et construire une âme "nouvelle" suggère la banalité du nouveau qui frappe une certaine modernité fatiguée de soi. Fernando Pessoa, dont le Livre de l'Inquiétude a été considéré par Alain Badiou comme le chemin de fer d'une modernité devant nous, a décrit de manière symptomatique l'excès de nouveauté comme le sentiment moteur d'une existence moderne, dans laquelle les individus "ont déjà (vu) tout ce qu'ils n'ont pas encore (fait) voir." Dans ce milieu, on vit "l'ennui du toujours nouveau, l'ennui de découvrir sous la différence passagère des choses et des idées, l'identité pérenne de tout, la similitude absolue entre la mosquée, le temple et l'église, l'égalité de la cabane et du château, le même corps structurel pour être roi vêtu et sauvage nu, l'éternelle concordance de la vie avec elle-même, la stagnation de tout ce qui vit dans le changement auquel il est condamné." (Pessoa, LDI: 369)* Peut-être que, aujourd'hui comme hier, nous vivons l'ennui du nouveau. Et l’ennui peut contaminer l’université.

Les descriptions courantes de ce que fait une université ont souvent recours à la comparaison. Elles sont ainsi définies comme des "usines à savoir" ou comme "un marché aux idées" (Louis Menand), c'est-à-dire un lieu d'échange et de négociation, où la complexité du tissu social se reflète dans le dialogue fructueux entre les disciplines et les méthodologies. Ces derniers temps, nous avons assisté à une prise de conscience croissante du fait qu'une université - en tant qu'organisation complexe - qu'elle soit publique ou privée, est tenue de respecter des normes élevées en matière de responsabilité et d'obligation de rendre des comptes, notamment vis-à-vis de ses étudiants, dont la qualité témoigne de l'impact plus large de l'institution. Et comment s'y prendre ? Les plans stratégiques des universités, au lieu d'identifier des forces uniques et des orientations futures, sont presque identiques. Stefan Collini, dans What are Universities for? nous avertit que le "Edspeak" a colonisé nos esprits. Notre recherche doit être compétitive, révolutionnaire, à la pointe du progrès, pertinente, applicable, transférable, génératrice de profits et... facilement conditionnée pour être diffusée dans les médias. A notre époque, l'université se rapproche dangereusement de l'usine. Elle se normalise avec la règle de la mesure et de l'impact, l'accent mis sur les résultats et sur la matérialité de la création de valeur. Cela se produit alors que l'université est de plus en plus séduite par le glamour de l’entreprise régi par des modèles d'efficacité, de croissance et d'innovation.

Réduire la valeur d'une éducation au débat utile/inutile n'a été qu'improductif. À la fin des années 1800, lorsque les nouvelles universités de Liverpool et de Birmingham ont été fondées avec la mission de fournir une éducation professionnelle à la jeunesse, un pamphlet d'Oxford plaisantait sur l'avilissement qu'un tel modèle entraînerait : "Il obtient des diplômes pour faire de la confiture/ à Liverpool et Birmingham" (“He gets degrees in making jam/ At Liverpool and Birmingham,”), en méprisant les diplômés dans des domaines vulgaires comme l'ingénierie. Plus tard au XXe siècle, le président de l'université de Chicago, Robert Maynard Hutchins, a écrit dans The University of Utopia (1953) que "le but de l'éducation n'est pas de produire des armes pour l'industrie ou d'apprendre aux jeunes à gagner leur vie. Son but est d'éduquer des citoyens responsables". Mais si, sans la proposition de main-d'œuvre et de compétences, audelà de la logique du value for money, où se trouve la valeur de l'enseignement universitaire au XXIe siècle ? Comment l'université peut-elle conserver sa pertinence avant la disparition de la culture de l'expert et devant l'iconoclasme tapageur de la société de la connaissance fondée sur les données/data ? Et dans cette énigme, quelle est la valeur de l'enseignement supérieur catholique?

Je risque une proposition: la singularité unique de notre mission est de créer de la valeur avec des valeurs. Et pour commencer, il serait utile de se pencher sur ce que l'ancien vice-chancelier de l'Université de Newcastle, Chris Brink, appelle " l'âme de l'université " (Brink, 2018:xv), pivotant autour de deux questions principales qui définissent fondamentalement toute entreprise universitaire: En quoi sommes-nous bons ? Et à quoi sommes-nous bons ? Ces questions sont au cœur de notre identité, de notre mission et de notre activité. Elles évoquent la quête ancestrale de la vérité et du bien. Ce à quoi nous sommes bons, c'est à rechercher sans relâche la vérité à travers la recherche et l'enseignement, et dans la rencontre quotidienne avec les personnes que nous représentons : les étudiants, les enseignantes, le personnel et les parties intéressés (stakeholders) de notre troisième mission. Ce pour quoi nous sommes bons, c'est pour contribuer au bien de la société, en nous efforçant d'approfondir le dialogue pour mener une vie digne, au service de notre maison commune. Mais aussi de comprendre que notre mission est commandée par des valeurs humanistes, que notre raisonnement est enrichi par la foi tout comme la foi est élargie par la raison (Fides quarens intellectum). Et comme Jésus l'a expliqué au docteur de la loi dans la parabole du bon Samaritain, l'ouverture à la diversité, à l'altérité doit être embrassée et ne fera qu'enrichir notre mission en renforçant notre pertinence pour faire face à la complexité incertaine de notre monde, parce que "Par l'échange de dons, l'Esprit peut nous conduire toujours plus loin dans la vérité et la bonté". (EG 246).

Or l'université, moteur de la croissance et du développement, est aussi le bastion d'une manière de vivre ensemble, d'un ensemble de valeurs et de droits. Les idées profondes qui ancrent l'européanité, si nous voulons l'appeler ainsi, ont été développées et apprises dans les espaces palpitants des académies européennes: la défense de la dignité de l'individu, la lutte pour la liberté et le libre choix, l'État de droit, la démocratie représentative, l'État-social, le droit à la mémoire, à l'éducation, à la santé, au travail, comme l'a dit Hannah Arendt, le droit d'avoir des droits. L'université inquiète combine le désir palpitant de connaissance avec un activisme éthique en faveur d'une citoyenneté intégrale. Elle sera toujours agitée par l'exigence d'une autonomie responsable, par le droit à la parole de tous les membres de sa communauté, par l'inspection critique du pouvoir. Mais cette inquiétude doit aussi toucher son organisation.

Comprendre ce qu'elle est, comment elle fonctionne et ce qu’elle signifie sont des questions fondatrices du geste qui sous-tend toute pratique académique, un ensemble de questions qui présupposent à leur origine une épistémologie écologique. Comme nous le savons bien, l’ensilotage disciplinaire est une création de l'ordre du savoir rationaliste. Sous prétexte d'analyse approfondie, la décomposition du problème en tranches indépendantes produit la perte de la notion d'ensemble. La branche de l'arbre est observée, mais pas la forêt. La monoculture académique constitue la menace interne ultime pour l'écologie intégrale en tant que proposition profonde de redéfinition du modèle de production de savoir de l'université. Elle se manifeste par la rigidité disciplinaire, par le privilège corporatif qui limite l'accès aux catégories les plus élevées de la profession, notamment pour les femmes. Dans l'Europe de 2021, nous n'avons toujours que 26% de femmes aux plus hauts postes de la carrière universitaire et seulement 23% de femmes sont à la tête d'institutions. En tout cas, une avancée retentissante de 7% par rapport à 2015.

L'écologie intégrale demande à être reconnue. Dans le milieu universitaire, comme dans la société, une pratique de reconnaissance qui favorise un véritable dialogue disciplinaire et non une simple tolérance transdisciplinaire ; qui promeut l'interdépendance ou la complémentarité des connaissances scientifiques produites dans l'académie avec d'autres réalités et pratiques externes, notamment locales, y compris le dialogue avec les savoirs informels. Elle passe également par la reconnaissance de la diversité de sa communauté de chercheurs, d'enseignants, d'étudiants, de collaborateurs, qui, dans les sociétés ouvertes dans lesquelles nous vivons, est de plus en plus multiculturelle et multilingue. Enfin, elle demande que cette communauté se reconnaisse dans les instances dirigeantes scientifiques, universitaires et gouvernementales. Dans un court texte publié en 1934 dans le journal étudiant du Somerville College d'Oxford, intitulé "Why", Virginia Woolf s'interrogeait à juste titre sur l’abîme entre la communauté des étudiants et les enseignants, sur l'inadéquation du modèle de la lecture/ la leçon magistral à la réalité vécue par les étudiants et sur la distinction absurde qui éloignait ces maîtres de partager une humanité commune. Avec clarté, elle a dit: "Pourquoi encourager vos maîtres à se transformer en fanfarons et en prophètes alors qu'ils sont que des hommes et des femmes ordinaires?"

Pourquoi ? La question annexe de la recherche scientifique doit continuer à nous animer pour repenser l'université, son organisation, sa place, ce qu'elle fait de bien, l'héritage qu'elle préserve et les récits lourdes qu'elle doit rejeter, notamment les dérives du passé qui ont conduit à la discrimination et au sectarisme.

C’est pourquoi une inquiétude structurel doit être cultivée au sein de l'université . Nous sommes l'institution que nous sommes, précisément parce que nous avons toujours été plus qu'une institution. L'inquiétude comme stratégie exige, après tout, que l'université se remette en question et devienne un studio de transformation agité vers un monde meilleur. Et que, ce faisant, chacun puisse s'exprimer, sans annulation. L'académie est l'espace de liberté, par définition, où la vérité est recherchée, où le pluralisme est de droit. Déguisé sous une apparence de justice sociale, le moralisme woke de la cancel culture est une bêtise cynique. Dans l'histoire de l'humanité et partout dans le monde, l'université a été d’avantage un espace de résistance aux autoritarismes de toutes sortes (politiques, religieux, économiques). Il est vrai que tout n'est pas ou n'était pas parfait, car l'université aussi reflété la structure de sentiment des sociétés dans lesquelles elle s'est insérée, mais elle est toujours en devenir, en train de se améliorer. Comme l'écrit la jeune poétesse américaine Amanda Gorman dans son poème "The Hill We Climb", le système "n'est pas brisé, mais simplement inachevé"/“isn’t broken, but simply unfinished”. L'université, c'est nous, et il est de notre responsabilité d'en prendre soin comme d'un espace inclusive, d'ouverture, pour les générations futures. Avec l'inquiétude comme stratégie et le service à la société comme mission.

Je souhaite à tous les étudiants, enseignants et membres des organes de direction de l'université, que je salue en la personne de son Recteur, une année académique riche dans la poursuite de la connaissance.

Merci beaucoup.

Isabel Capeloa Gil
18-11-2021


* “Já (viram) tudo o que ainda não (tinham) visto.” Neste ambiente vive-se “O tédio do constantemente novo, o tédio de descobrir sob a transitória diferença das coisas e das ideias, a perenne identidade de tudo, a similhança absoluta entre a mesquita, o templo e a egreja, a igualdade da cabana e do castello, o mesmo corpo estrutural a ser rei vestido e selvagem nu, a eterna concordância da vida consigo mesma, a estagnação de tudo que vive na mudança a que está condemnado.” (Pessoa, LDI: 369)

O que marcou o empreendedorismo em Portugal em 2020

O ano que amanhã termina foi marcado pela imprevisibilidade causada pela pandemia, pela crise de saúde pública que levou a confinamentos, que mudou métodos de trabalho e revelou o peso da tecnologia na vida pessoal e profissional.

A economia nacional, nas suas múltiplas variantes, sofreu um abalo inesperado com que todos – cidadãos, empresas – tiveram de lidar com resiliência e preserverança. Mas como em tudo, também se abriu um mundo de oportunidades que deu origem a muitos e inovadores projetos, da saúde às tecnologias.

Numa retrospetiva noticiosa de 2020, selecionamos os temas que marcaram aquele que muitos já consideram o ano mais desafiante do século.

Veja a seleção da Link to Leaders das notícias que marcaram o empreendorismo em Portugal em 2020 aqui.

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Bernardo Ivo Cruz: "Viver entre os Factos e a Ficção"

Comemora-se no dia 3 de Maio de cada ano o Dia Mundial da Liberdade de Imprensa e ninguém de bom senso nega que sem uma imprensa livre, ativa, atenta e corajosa, não há democracia. Sem sabermos o que acontece à nossa volta, como é que podemos tomar decisões? Sem uma imprensa livre e atenta, quem é que faz as perguntas necessárias às pessoas que, em nosso nome, ocupam temporariamente os lugares de decisão? Sem a capacidade de investigar e divulgar os factos, quem expõe as questões que nos preocupam? Entre 1972 e 1974, dois jornalistas do Washington Post descobriram uma conspiração que levou à demissão de um Presidente nos Estados Unidos e em 2018 uma jornalista do The Guardian descobriu um erro administrativo que prejudicou gravemente centenas de cidadãos britânicos e obrigou o Governo de Londres a alterar a sua política de imigração.

Se até recentemente a comunicação social era a única forma de termos acesso à informação, com o surgimento das redes sociais e a democratização do acesso ao espaço publico, as coisas parecem ter mudado. Hoje muitos acham que a informação está ao alcance de qualquer um e que podemos dispensar os intermediários da imprensa clássica. Será assim? É verdade que as redes sociais criaram uma plataforma onde qualquer pessoa com acesso à internet pode contribuir para o debate público. Mas a experiência recente obriga-nos a ter muita prudência quando lemos, vemos ou ouvimos "notícias" na internet. Quem as escreveu? Que fontes de informação foram usadas? Serão fontes fiáveis? A informação foi confirmada? Os visados tiveram hipótese de explicar o que aconteceu? Infelizmente a maior parte do que encontramos nas redes sociais falha muitos, se não mesmo todos estes critérios e para que a internet possa contribuir para a qualidade do debate público, teremos todos que melhorar muito a nossa literacia digital, sendo capazes de separar o que é verdade das invenções.

Quer isto dizer que tudo o que está nas redes sociais é falso e tudo o que está na comunicação social é verdade? Claro que não. Nem as redes sociais são a fonte de todos os males nem a as televisões, rádios ou jornais são a casa de todas as virtudes. E há hoje muito a criticar aos meios de comunicação social tradicionais.

Parte dos problemas vem das dificuldades que os meios de comunicação social atravessam: as receitas cada vez menores e custos crescentes, a falta de meios para atrair e reter profissionais experientes, a concorrência crescente das redes sociais e a consequente diminuição de leitores. Nada disto ajuda a termos uma imprensa livre. Mas há outras dificuldades que poderão ser filhas dos tempos modernos.

Ao contrário do que se diz muitas vezes, o papel da comunicação social não é dar igual importância a todas as opiniões expressas sobre um determinado assunto. O seu papel é ouvir as partes, comparar as afirmações e explicações, procurar outras fontes que, pelos seus conhecimentos e experiência possam ajudar a clarificar aspectos mais obscuros ou técnicos, e apresentar uma história completa e verificada.

E, em particular, o papel da comunicação social é separar o trigo do joio. O contributo de alguém que estudou um assunto e que sabe do que está a falar não pode ter o mesmo valor informativo que um curioso que pouco ou nada sabe sobre o tema mas que tem gosto em partilhar connosco o que lhe passe pela cabeça. De facto e como se diz, se alguém afirma que está a chover e outra pessoa diz que esta sol, o papel da comunicação social não é reportar os dois lados da história. É abrir a janela e confirmar o tempo, evitando confundir as opiniões com os factos.

Ler artigo completo aqui.

Nuno Moreira da Cruz: "Nestes tempos de crise como quer que a sua liderança seja lembrada?"

Esta é uma pergunta inspiradora que deve nortear a atuação dos líderes nesta fase de pandemia.

Ao longo das últimas décadas, as questões relacionadas com o “Responsible Business” (RB), ou seja, empresas cuja atividade assenta numa forte política de responsabilidade social, económica e ambiental, tornaram-se cada vez mais proeminentes na agenda empresarial, passando do foco na filantropia, compliance e gestão da reputação para a gestão do risco a longo prazo e a criação de uma vantagem competitiva estratégica.

Atualmente, as empresas e a sociedade partilham uma relação de simbiose, uma não pode florescer sem a outra e qualquer negócio que prossiga os seus fins à custa da sociedade em que opera encontrará o seu sucesso ilusório e, em última análise, temporário. A competitividade de uma empresa e a saúde das comunidades à sua volta estão intimamente interligadas. E, por isso, libertar o poder e a competência das empresas para criar valor social e ambiental, a par dos lucros, é não só uma oportunidade, mas a única solução que as empresas têm para serem bem-sucedidas. Mais ainda num momento como este.

Neste tempo de pandemia, analisámos numa research note recentemente publicada pelo Center for Responsible Business & Leadership (CRB), Centro de Conhecimento da Católica Lisbon School of Business and Economics, os contornos essenciais do que pode constituir a liderança que, mais do que nunca, se necessita.

O documento pretende responder à pergunta: há algo de especial na Liderança Responsável ou as competências da Liderança são sempre as mesmas?

Acreditamos que sim, que há algo de especial, e a diferença pode resultar da complexidade das diferentes vertentes cobertas (económica, ambiental, social) e que exigem uma abordagem coordenada e holística. E, acima de tudo, uma abordagem que tem de ser orientada por um propósito comum – ainda mais importante em crises como esta, onde o equilíbrio entre o desempenho a curto prazo vs valores e compromissos de longo prazo é o que se busca em todas as decisões empresariais.

O conceito de “liderança com propósito” é definido como aquele que coloca as pessoas, clientes e outros stakeholders relevantes em primeiro lugar, todos alinhados através de um purpose partilhado, e onde o lucro surge como o resultado e não como objetivo. As empresas que já tenham um Propósito claramente definido e aceite por todos, têm certamente agora uma vida mais fácil – desde a comunicação ao desempenho económico, desde a motivação dos seus colaboradores à lealdade em toda a cadeia de abastecimento.

Uma característica-chave da liderança, ainda mais importante em momentos de crise, parece ser a liderança orientada para o propósito, a capacidade de alinhar os vários stakeholders em torno de uma aspiração comum que vai para além do interesse direto dos mesmos.

Há diversos bons exemplos atuais de liderança responsável em tempos de crise e que cobrem aspetos como 1) contribuições para aliviar fluxos de caixa em toda a cadeia de abastecimento de fornecedores, 2) pagamento antecipado a fornecedores de pequena e média dimensão mais vulneráveis, 3) concessão de crédito a pequenos clientes selecionados para os ajudar a gerir e proteger o emprego 4) manutenção de compromisso para com os seus colaboradores, quer do ponto de vista salarial, quer de contribuições para esquemas de saúde, 5) conversão de parte de capacidade de produção para responder ao que a emergência sanitária mais necessita, 6) apoio às comunidades locais através da distribuição de máscaras e luvas de proteção, 7) doações de dinheiro e produtos essenciais a hospitais, tais como ventiladores, monitores e equipamento médico.

Ler artigo completo aqui.

Gestão

Education field:

Economia e Gestão

Grade:

Mestrado

Languages:

Inglês

Católica Lisbon School of Business and Economics

A CATÓLICA-LISBON é hoje uma instituição de referência em Portugal, com uma reputação de excelência nos seus vários níveis de ensino: Licenciatura em Economia, Licenciatura em Gestão, Mestrados, MBA e Programas para Executivos.

Bolsa de participantes em estudos científicos sobre a COVID-19

Tendo em conta as diversas iniciativas de investigação promovidas pelo CRC-W e o CECC sobre a COVID-19, e a necessidade mais intensiva de recolha de dados daí decorrente, a FCH pretende criar uma bolsa de participantes em estudos científicos.

A bolsa de participantes consistirá numa lista de voluntários que disponibilizarão o seu contacto e uma breve caracterização sociodemográfica para poderem passar a ser contactados no âmbito de estudos futuros sobre a COVID-19, realizados por investigadores das áreas das ciências sociais e humanas (Psicologia, Serviço Social, Educação e Comunicação) da FCH.

Esta iniciativa pretende tornar mais célere o acesso dos investigadores a uma amostra de participantes que previamente tenham demonstrado interesse em colaborar em estudos neste âmbito.

Se tem mais de 18 anos e tem interesse em participar e contribuir para o avanço da ciência no âmbito da pandemia, poderá inscrever-se na bolsa de participantes.

Inscrição Bolsa de Participantes

Todos os procedimentos inerentes à criação e gestão desta bolsa de participantes estarão em conformidade com o Regulamento Geral sobre a Proteção de Dados, sendo que o recurso a esta bolsa de participantes por parte dos investigadores não dispensará a aprovação prévia de cada estudo por parte do Conselho de Ética da Universidade Católica Portuguesa e dos Conselhos de Direção dos seus centros de investigação.

Poderá consultar toda a informação sobre a bolsa de participantes aqui.

 

João Monteiro Pinto: "Covid-19, gestão de risco e o “novo normal”

Os impactos económicos, financeiros e sociais que a atual pandemia está a provocar na economia portuguesa, em especial no tecido empresarial português, vem convocar a atenção dos gestores para a necessidade de desenvolverem e de colocarem em prática estratégias adequadas aos elevados níveis de exposição a riscos. As empresas que já possuam tal instrumento de gestão poderão definir estratégias mais eficazes de mitigação, permitindo assim ultrapassar a atual turbulência mais rapidamente e com menor perda de valor.

Num quadro de elevada incerteza e volatilidade, a gestão de risco assume um papel cada vez mais decisivo para as organizações, devido, por um lado, ao elevado número e complexidade dos fatores de risco a que as suas atividades as expõem e, por outro lado, à oportunidade que a evolução técnica e a inovação tecnológica propiciam, disponibilizando instrumentos capazes de os gerir.

Tal processo passa pela implementação de estratégias de gestão de risco empresarial integradas, que identifiquem, analisem e preparem medidas de gestão e mitigação de riscos com impacto nos objetivos e na atividade da organização. E não se pretende olhar apenas para riscos financeiros, mas também para riscos operacionais, de mercado, tecnológicos e macroeconómicos.

Mas esta estratégia não exige apenas às organizações que identifiquem que riscos enfrentam e quais os que devem gerir de forma ativa, envolve também a aferição dos seus efeitos esperados, e o consequente desenvolvimento de planos de ação integrados nos diferentes componentes que integram os seus planos de negócio: os orçamentos anuais e plurianuais e, no caso das empresas com ações cotadas em bolsa, nos seus relatórios anuais de gestão e contas.

Do ponto de vista financeiro, esta crise vem chamar a atenção para que ‘cumprir os serviços mínimos’ em termos de gestão orçamental, como a elaboração de orçamentos anuais, de orçamentos de tesouraria e de planos de financiamento, pode revelar-se insuficiente, sobretudo em estados mais adversos da economia. Pelo que, a implementação de modelos integrados de gestão de risco, dos mais simples, como a análise de cenários, aos mais desenvolvidos analiticamente, como técnicas de simulação, ou de, para empresas não-financeiras, modelos de ‘cashflow@value-at-risk’, se torna fundamental.

O desenvolvimento, aquando da elaboração do orçamento anual, de cenários alternativos, nomeadamente extremos (stress testing, na gíria anglo-saxónica), permite que em momentos de crise, como os que estamos a viver, se pense estrategicamente, se possa refletir sobre novos modelos operacionais, capazes de criar valor, e não somente na elaboração do próximo orçamento retificativo.

Ler artigo completo aqui.

JSTA: Já disponível o novo número

JSTA

Está já disponível o novo número do JSTA, Journal of Science and Technology of the Arts.

Nesta edição, editada por Cristina Sá, André Baltazar e Rui Torres, reúnem-se os seis melhores papers apresentados na 21ª Conferência Internacional Consciousness Reframed, decorrida entre 6 e 8 de Junho de 2019, numa organização do CITAR, em colaboração com o Planetary Collegium. 

Excerto do editorial:

Titled "Sentient States: Bio-mind and Techno-nature", the conference proposed to expand the trans-disciplinary inquiries into art, science, technology, and consciousness that previous Consciousness Reframed Conferences, under the direction of Professor Roy Ascott, had already promoted. Aimed at looking at the nature of artificial thought, participants examined how forms of intelligence can be found in nature. Adopting diverse perspectives, multiple creative practices and theories, they explored the ways in which our planetary consciousness is reframing and reforming. The texts selected for this publication seem to confirm that the intersection of practice and theory constitutes a good opportunity to reframe and reform critical thinking in academia as well.

Esta edição marca ainda o início de um processo de renovação da revista, assumido pela nova equipa editorial no seguimento da celebração, em 2019, de dez anos de existência da mesma. Esta renovação passou e irá passar por uma série de passos: mudança da imagem gráfica - cujo primeiro passo se vê neste número, com um novo logo; a clarificação do nome da revista - oficialmente Journal of Science and Technology of the Arts e sigla JSTA; e a integração no novo portal de Revistas da UCP:  No número de julho, o JSTA apresentará novas secções e a completa revisão gráfica da paginação.

Categorias: Escola das Artes

Quinta, 07/05/2020

Dupla Licenciatura em Direito e em Gestão

Education field:

Direito e Estudos Políticos

Grade:

Licenciatura

Faculdade de Direito - Escola do Porto

A reputação da Escola do Porto da Faculdade de Direito da Católica fala por si. Foi o primeiro curso de Direito a norte de Coimbra. Ao longo destes cerca de 40 anos, foi constituindo um corpo próprio de professores, formados em Portugal e em prestigiadas universidades europeias e norte-americanas. Na Faculdade de Direito, elege-se como objetivo fundamental ajudar cada estudante a realizar os seus projetos profissionais e, até, alguns dos seus sonhos.

Serviços presenciais nas Bibliotecas da UCP

Em alinhamento com a determinação de reposição dos serviços mínimos, estabelecidos pela Universidade para o período de 11 a 21 de maio de 2020, as Bibliotecas da UCP passam a assegurar um conjunto de serviços presenciais, sendo contudo obrigatório efetuar uma marcação prévia (preferencialmente por e-mail). No seguimento dos pedidos formulados, os utilizadores serão contactados com informações detalhadas sobre a forma como o serviço será prestado.

Consulte a oferta de serviços presenciais de cada Biblioteca, assim como os respetivos contactos através dos quais pode efetuar os seus pedidos e respetivos agendamentos:

 

Biblioteca de Lisboa

  • Empréstimo domiciliário;
  • Digitalização de recursos de informação;

E-mail: emprestimo.biblioteca.lisboa@ucp.pt

Telefone: (+351) 214 269 772 ou 214 269 773

 

Biblioteca do Porto

  • Empréstimo domiciliário (incluindo o envio de obras por correio);
  • Digitalização de recursos de informação;

E-mail: biblioteca@porto.ucp.pt

Telefone: (+351) 226 196 241

 

Bibliotecas de Braga

  • Empréstimo domiciliário;

E-mail: biblioteca.ffcs@braga.ucp.pt (Faculdade de Filosofia e Ciências Sociais)

E-mail: biblioteca.facteo@braga.ucp.pt (Faculdade de Teologia) 

Telefone: (+351) 253 206 100

 

Biblioteca de Viseu

  • Empréstimo domiciliário;

E-mail: bjps@viseu.ucp.pt  

Telefone: (+351) 232 419 500 ou 232 419 520

 

Informa-se ainda que os restantes serviços de apoio à comunidade académica que têm vindo a ser assegurados, nomeadamente através de telefone e de plataformas on-line continuarão a ser prestados por essas vias.

Para mais informações recomenda-se a leitura do Plano de Reativação, que se encontra disponível e em atualização no Portal da Universidade Católica Portuguesa.

Categorias: Bibliotecas UCP

Sexta, 08/05/2020

Da Capa à Contracapa: "A pandemia de hoje e o mundo de amanhã"

Como será o mundo de amanhã? A incerteza destes dias pode colocar em segundo plano a resposta a esta pergunta que vai sendo respondida pelo presente. As respostas internacionais a esta pandemia permitem reanalisar todas as tendências da geopolítica internacional e entender também o que é estrategicamente importante para um país como Portugal.

O programa desta semana parte de "O mundo de amanhã" , ensaio assinado por Carlos Gaspar, Investigador do Instituto Português de Relações Internacionais da Universidade Nova de Lisboa.

É um dos convidados da conversa com Miguel Monjardino, Professor de Geopolítica e Geoestratégia no Instituto de Estudos Políticos da Universidade Católica Portuguesa.

Para ouvir o podcast, clique aqui.

Vânia Sousa Lima - "Afinal havia o Outro"

O vírus virou-nos. Do avesso, primeiro. Para dentro, crê-se. Para fora, sabe-se.

Como tempestade que se antecipa, distante, e se deseja não chegue. E antes que fosse dito, era claro que chegaria. Dela ouvia-se falar do seu devastador e nefasto poder.

A palavra cria realidade e as que mais se ouviam eram infecção, doença, morte, crise, quarentena, confinamento, isolamento. E números, muitos (dúbios) números. Faz-se real o risco de ser infectado, real o de perder o emprego, real o de não pagar salários, real o de cancelar projectos, real o de não fruir do desejado, do assumido como garantido, real o de adoecer, real o de morrer. Real o risco de não ser capaz de (se) suplantar.

O entranhar-se do medo revira as entranhas, tolda a razão, turva a emoção, entorpece a acção. O medo do vírus virou-nos, do avesso, primeiro. Para dentro, crê-se. Na procura da garantia da satisfação das mais primárias necessidades de sobrevivência e segurança, as de Maslow. Para dentro de supermercados, farmácias, hospitais, centros de saúde, (mãos) dentro de luvas, dentro de casas. Antes que nos fosse dito. Para dentro de nós e do nosso medo. Crê-se.

O risco é universal como o medo. Ambos nos fazem pessoas. Como, ante eles, a resiliência e a estoicidade. Sabe-se.

A construção relacional do significado evidencia o carácter falacioso do desenvolvimento individual. A história de Mim exige o Outro. Este Outro, história nossa, a quem se quer bem e com quem não se está (por tanto se querer bem não se está). Com quem se quer festejar o aniversário e não se visita. A quem se quer dar um abraço e se vê da janela. Com quem se partilharia uma Páscoa que se reinventa.

Ler artigo completo aqui.

Paulo Cardoso do Amaral: "Zuckerberg e o vil metal: o lado bom"

Depois do desastroso início de projecto Libra, no ano passado, o facebook veio tentar emendar a mão, corrigindo o seu white paper no passado dia 16, e chamando-lhe agora “payment system”.

Pois parece que andou a falar com os reguladores, apresentou até um relatório do G7 favorável a stable coins, e acabou a propor recentemente uma espécie de sistema de pagamentos suportado por uma espécie de blockChain e com um cabaz de stable coins, incluindo a sua própria criptomoeda, a Libra. Tudo porque há muitas pessoas no mundo sem capacidade para movimentar o seu dinheiro, numa altura onde a comunicação liberalizada de dados multimédia passou a ser a norma para tudo, exceto para os pagamentos. Tudo muito meritório. Ler o white paper da Libra é acreditar que é tudo sem fins lucrativos, tudo muito seguro, e para nos ajudar a todos.

A verdade é que não se percebe porque é que o facebook está há cinco anos a complicar o que é simples. Eu explico.

Há 4 anos, o facebook obteve uma licença para operar sistemas de pagamentos no espaço SEPA, a partir da Irlanda. Na mesma altura, tinha metido na cabeça que o seu Messenger seria a forma de passar do simples portal de consumo de conteúdos que todos conhecemos, para a comunicação móvel em tempo real, com a vantagem de poder ganhar uma comissão algures. Não funcionou. Felizmente, como teve o bom senso de comprar o whatsapp, em Dezembro de 2018 avançou, a partir da Índia, com o “roll out” de uma funcionalidade chamada “whatsapp pay”, que é uma espécie de uma wallet. Ficou pelo caminho. E em Abril de 2019 anunciou a Libra com pompa e circunstância, com o apoio da Visa e da Paypal entre quase três dezenas de outras empresas. Mas nem todos foram na cantiga na altura. Depois, lá para Setembro do mesmo ano, a Visa e a Paypal abandonaram o projecto…

Quatro anos a complicar o que é simples é uma eternidade, até porque empresas como a Revolut ou o N26 aproveitaram para oferecer wallets em várias moedas e proporcionam pagamentos internacionais instantâneos grátis, e da forma mais simples do mundo. A China, em particular, já faz isso à escala nacional e também em alguns países asiáticos num ecossistema que cruza o sistema bancário, por oposição às soluções ocidentais onde as Revoluts da vida têm de lutar para montar as suas próprias redes. O mesmo se pode dizer os m-pesa em África. Portanto, a pergunta a fazer ao facebook é, porque não faz o mesmo, ou, pelo menos, porque não começa simples?

Mas há um lado bom. A tecnologia por detrás da Libra é interessante. A utilização da criptografia e uma estrutura tipo blockChain (na verdade é uma blockTree) permite criar uma plataforma de funcionamento independente e confiável.

Ler artigo completo aqui.

Ciência Política e Relações Internacionais

Education field:

Direito e Estudos Políticos

Grade:

Licenciatura

Instituto de Estudos Políticos

O Instituto de Estudos Políticos visa ser um projecto estratégico de longo alcance e de longa duração. Numa época em que o conhecimento tende a ser a chave do desenvolvimento, este Instituto assume-se naturalmente como um projecto para o futuro que procura ser útil para Portugal e para o mundo lusófono.

Associações e Redes Internacionais

Reflexo da sua estratégia de internacionalização e da sua matriz católica, a UCP integra várias redes de cooperação internacionais e federações de universidades católicas.

São mais de 220 as Universidades Católicas que estão associadas na Federação Internacional das Universidades Católicas (FIUC), a mais antiga associação de universidades do mundo, fundada em 1924.

A reitora da Universidade Católica Portuguesa, Isabel Capeloa Gil, foi recentemente eleita Presidente da Federação Internacional das Universidades Católicas, tornando-se na primeira mulher na liderança desta instituição. A federação reúne as principais universidades católicas do mundo, nomeadamente o Boston College, a Georgetown University, a KU Leuven, a University of Notre Dame e a Università Cattolica del Sacro Cuore, de Milão.

A UCP pertence ainda ao grupo regional europeu da FIUC, denominado Federação das Universidades Católicas Europeias (FUCE).

Outras redes de cooperação internacional das quais a UCP é membro:

EUA - Associação das Universidades Europeias

AULP - Associação de Universidades de Língua Portuguesa

Global Federation of Competitiveness Councils

O aluno é o centro das atenções

Católica Porto Business School cultiva o sentimento de pertença junto dos alunos, alumni, professores, staff e stakeholders. A Católica Porto Business School é uma das escolas-modelo no ensino e na investigação em Portugal. A diferenciação desta escola de negócios, e o que distingue os programas que compõem a sua formação executiva, assenta na experiência de ensino proporcionada aos alunos, numa perspetiva holística, em que mais do que formar técnicos, se pretende "formar gestores para a vida, com competências muito para além das partilhadas em sala de aula", conta Ana Côrte-Real, associate dean para a Formação Executiva.

"E somos efetivamente reconhecidos como uma escola que coloca o aluno no centro das atenções. Distingue-nos, sem dúvida, o sentimento de pertença que cultivamos junto dos atuais alunos, dos alumni, dos professores, do staff, de todos os stakeholders da escola. É frequente ouvirmos os nossos públicos a referirem que na Católica se vive, e transpira, o espírito de família, bem como os valores e as crenças cristãs que fazem parte do nosso ADN, e que não são partilhados por outras instituições", assegura.

Ana Côrte-Real acrescenta que a Católica Porto Business School tem outro fator distintivo no mercado: as ligações corporativas estabelecidas e a forma como as integram no portefólio de programas e de atividades da escola, o que é importante para que a procura continue a crescer.

"Somos gratos, e orgulhosos, pelo facto de sermos fortemente apoiados pelos nossos parceiros corporativos, que estão sempre disponíveis para fazer mais pela escola e por nos ajudarem a alcançar a nossa missão, que visa melhorar a qualidade da gestão das empresas, e dos gestores."

Em síntese, prossegue a responsável: "Temos uma ligação às empresas ímpar, colocamos os nossos alunos no centro da nossa atenção, formamos os gestores numa perspetiva transversal e temos, em todos os programas, uma sólida aposta nas soft skills". Há ainda a qualidade do corpo docente, que é um "pré-requisito de uma formação executiva séria e de excelência".

Há ações de continuidade e novos programas

No que diz respeito a novos cursos na Católica Porto Business School, Ana Côrte-Real relembra que numa escola de negócios "é difícil que cada ano não seja um ano de mudança e, simultaneamente, de continuidade". "E, naturalmente, o atual contexto veio reforçar a necessidade de repensar o portefólio, as metodologias e de nos adaptarmos às necessidades das empresas. Neste sentido, temos ações e programas de continuidade, e temos novos programas, novos formatos e novas iniciativas."

Ana Côrte-Real concretiza: Neste 2020 já foi lançada a la edição do Curso Avançado em Gestão Comercial tendo como novo diretor o professor Carlos Jordana, da ESADE Barcelona. A escola lançou igualmente, a PG em Fiscalidade Avançada, no Funchal, em parceria com a Ordem dos Advogados e a Autoridade Tributária. Vai lançar uma pós-graduação em Marketing com especial foco no digital, e-commerce e no retail marketing; pretende relançar a PG em Gestão para Juristas, com novo diretor, uma atualização de conteúdos e em parceria com a Microsoft, concretamente no que toca a atribuição de uma bolsa de mérito. Está ainda previsto a 12ª edição da PG Gestão da Saúde no Funchal.

Fruto do contexto, a Católica Porto Business School criou uma nova oferta online no âmbito da qual Ana Côrte-Real destaca o programa Up Side, de mentoring da Walking Mentorship, que inclui oito sessões online de uma hora disponibilizadas em formato vídeo. Nestas sessões são propostos exercícios e objetivos para cada etapa ou caminhada digital, permitindo que, no final, os participantes consigam elaborar um plano de ação e de desenvolvimento pessoal e profissional. É um programa crucial como aposta, seja do ponto de vista individual ou como investimento das empresas junto dos seus colaboradores, de forma que nesta difícil fase as pessoas encontrem foco, definam prioridades, alinhem objetivos e criem um plano de ação pessoal, e profissional.

Também em parceria com a Dynargie a escola criou a oferta de três programas online que, sob o mote "Soft Skills a Click Away" de curta duração, abordam as seguintes temáticas: como conduzir reuniões onlines; como gerir equipas remotamente; e como criar apresentações virtuais com impacto, maximizando a influência da audiência.

Por último, foi lançado o Curso Geral de Fiscalidade, com uma duração de 40 horas; que ajudará a "desmistificar" a ideia de que as questões fiscais são apenas entendíveis por técnicos especializados naquele domínio.

Um MBA que promove a carreira

Um programa que se destaca na Católica Porto Business School é o MBA Executivo. Um profissional que investe neste MBA está a apostar num programa de “liderança transformacional, assente na aquisição de competências capazes de impactar na qualidade da gestão das empresas portuguesas e internacionais”.

“É uma oportunidade para se transformar o percurso de uma carreira, expandindo os horizontes numa perspetiva transversal. Esta oportunidade é conseguida através de um sólido programa de soft skills que permite o desenvolvimento do plano de carreira individual, receber feedback de desenvolvimento e reforçar as competências comportamentais de cada participante”, explica Ana Côrte-Real.

As candidaturas para a 16.ª edição deste MBA, com início esperado em setembro, encerram em agosto.

O MBA Executivo prepara para:

  • Compreender os três vetores que colocam os problemas da empresa em perspetiva: a eficiência, a gestão de risco, e a inovação;
  • Conhecer os desafios da gestão das empresas em fases distintas do seu ciclo de vida: numa start-up, nas empresas em fase de crescimento, scale-up e nas empresas maduras e complexas;
  • Reforçar o pensamento estratégico sob o prisma do paradigma dominante de criação de valor;
  • Compreender o papel da inovação nas empresas como uma resposta a alterações de contexto;
  • Adquirir “competências de gestão”, num espaço ordenado, isto é, modelo de ensino , de partilha de experiências e de iniciativas empresariais;
  • Ficar preparado para os diferentes papéis de liderança;
  • Passar a estabelecer um conjunto de relações profissionais e sociais entre os antigos alunos da ESADE e da Católica Porto Business School, e no âmbito do Clube de Empresas do MBA Executivo.

Investigadora do CECC publica em Women in Iberian Filmic Culture

A investigadora do Centro de Estudos de Comunicação e Cultura (CECC), Professora Adriana Martins, publicou um artigo com o título Murmuring Colonial Ghosts in Margarida Cardoso's Filmography, no livro Women in Iberian Filmic Culture. A Feminist Approach to the Cinemas of Portugal and Spain, organizada por Elena Cordero-Hoyo e Begoña Soto Vásquez.

Com foco no cinema em Portugal e na Espanha, esta coleção reúne pesquisas sobre as mulheres e o seu status em relação à cultura cinematográfica ibérica. Através de uma revisão da teoria feminista e de novos relatos da história do cinema, contribui para expandir o debate e encoraja a comparação entre os cinemas ibéricos e a cultura visual de diferentes regiões. O livro pode ser encontrado aqui.

Investigadora do CECC publica em Women in Iberian Filmic Culture - flyer

Categorias: Centro de Estudos de Comunicação e Cultura

Quarta, 27/05/2020

Enfermagem

Education field:

Saúde e Tecnologia

Grade:

Licenciatura

Escola de Enfermagem (Lisboa)

A Escola de Enfermagem (Lisboa) é fundada na sequência da transmissão da Escola Superior de Enfermagem de São Vicente de Paulo para a UCP em 2006.

Em 30 de Setembro de 2015 o Conselho Superior da Universidade aprovou a alteração da designação da Escola Superior Politécnica de Saúde para Escola de Enfermagem (Porto).

Psicologia

Education field:

Artes Humanidades e Ciências Sociais

Grade:

Licenciatura

Faculdade de Ciências Humanas

A Faculdade de Ciências Humanas está organizada em 5 áreas científicas - Ciências da Comunicação, Estudos de Cultura, Filosofia, Ciências Sociais e Psicologia - oferecendo um total de 6 licenciaturas, 10 mestrados (com um total de 16 variantes ou especializações anuais) e 7 doutoramentos. A esta variedade somam-se ainda uma Escola de Pós-Graduação e Formação Avançada (EPGFA), com várias dezenas de cursos de formato e duração variável, 2 institutos e 3 Centros de Estudo.

Próximos eventos

Nuno Moreira da Cruz: "Nestes tempos de crise como quer que a sua liderança seja lembrada?"

Esta é uma pergunta inspiradora que deve nortear a atuação dos líderes nesta fase de pandemia.

Ao longo das últimas décadas, as questões relacionadas com o “Responsible Business” (RB), ou seja, empresas cuja atividade assenta numa forte política de responsabilidade social, económica e ambiental, tornaram-se cada vez mais proeminentes na agenda empresarial, passando do foco na filantropia, compliance e gestão da reputação para a gestão do risco a longo prazo e a criação de uma vantagem competitiva estratégica.

Atualmente, as empresas e a sociedade partilham uma relação de simbiose, uma não pode florescer sem a outra e qualquer negócio que prossiga os seus fins à custa da sociedade em que opera encontrará o seu sucesso ilusório e, em última análise, temporário. A competitividade de uma empresa e a saúde das comunidades à sua volta estão intimamente interligadas. E, por isso, libertar o poder e a competência das empresas para criar valor social e ambiental, a par dos lucros, é não só uma oportunidade, mas a única solução que as empresas têm para serem bem-sucedidas. Mais ainda num momento como este.

Neste tempo de pandemia, analisámos numa research note recentemente publicada pelo Center for Responsible Business & Leadership (CRB), Centro de Conhecimento da Católica Lisbon School of Business and Economics, os contornos essenciais do que pode constituir a liderança que, mais do que nunca, se necessita.

O documento pretende responder à pergunta: há algo de especial na Liderança Responsável ou as competências da Liderança são sempre as mesmas?

Acreditamos que sim, que há algo de especial, e a diferença pode resultar da complexidade das diferentes vertentes cobertas (económica, ambiental, social) e que exigem uma abordagem coordenada e holística. E, acima de tudo, uma abordagem que tem de ser orientada por um propósito comum – ainda mais importante em crises como esta, onde o equilíbrio entre o desempenho a curto prazo vs valores e compromissos de longo prazo é o que se busca em todas as decisões empresariais.

O conceito de “liderança com propósito” é definido como aquele que coloca as pessoas, clientes e outros stakeholders relevantes em primeiro lugar, todos alinhados através de um purpose partilhado, e onde o lucro surge como o resultado e não como objetivo. As empresas que já tenham um Propósito claramente definido e aceite por todos, têm certamente agora uma vida mais fácil – desde a comunicação ao desempenho económico, desde a motivação dos seus colaboradores à lealdade em toda a cadeia de abastecimento.

Uma característica-chave da liderança, ainda mais importante em momentos de crise, parece ser a liderança orientada para o propósito, a capacidade de alinhar os vários stakeholders em torno de uma aspiração comum que vai para além do interesse direto dos mesmos.

Há diversos bons exemplos atuais de liderança responsável em tempos de crise e que cobrem aspetos como 1) contribuições para aliviar fluxos de caixa em toda a cadeia de abastecimento de fornecedores, 2) pagamento antecipado a fornecedores de pequena e média dimensão mais vulneráveis, 3) concessão de crédito a pequenos clientes selecionados para os ajudar a gerir e proteger o emprego 4) manutenção de compromisso para com os seus colaboradores, quer do ponto de vista salarial, quer de contribuições para esquemas de saúde, 5) conversão de parte de capacidade de produção para responder ao que a emergência sanitária mais necessita, 6) apoio às comunidades locais através da distribuição de máscaras e luvas de proteção, 7) doações de dinheiro e produtos essenciais a hospitais, tais como ventiladores, monitores e equipamento médico.

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Gestão

Education field:

Economia e Gestão

Grade:

Mestrado

Languages:

Inglês

Católica Lisbon School of Business and Economics

A CATÓLICA-LISBON é hoje uma instituição de referência em Portugal, com uma reputação de excelência nos seus vários níveis de ensino: Licenciatura em Economia, Licenciatura em Gestão, Mestrados, MBA e Programas para Executivos.

Bolsa de participantes em estudos científicos sobre a COVID-19

Tendo em conta as diversas iniciativas de investigação promovidas pelo CRC-W e o CECC sobre a COVID-19, e a necessidade mais intensiva de recolha de dados daí decorrente, a FCH pretende criar uma bolsa de participantes em estudos científicos.

A bolsa de participantes consistirá numa lista de voluntários que disponibilizarão o seu contacto e uma breve caracterização sociodemográfica para poderem passar a ser contactados no âmbito de estudos futuros sobre a COVID-19, realizados por investigadores das áreas das ciências sociais e humanas (Psicologia, Serviço Social, Educação e Comunicação) da FCH.

Esta iniciativa pretende tornar mais célere o acesso dos investigadores a uma amostra de participantes que previamente tenham demonstrado interesse em colaborar em estudos neste âmbito.

Se tem mais de 18 anos e tem interesse em participar e contribuir para o avanço da ciência no âmbito da pandemia, poderá inscrever-se na bolsa de participantes.

Inscrição Bolsa de Participantes

Todos os procedimentos inerentes à criação e gestão desta bolsa de participantes estarão em conformidade com o Regulamento Geral sobre a Proteção de Dados, sendo que o recurso a esta bolsa de participantes por parte dos investigadores não dispensará a aprovação prévia de cada estudo por parte do Conselho de Ética da Universidade Católica Portuguesa e dos Conselhos de Direção dos seus centros de investigação.

Poderá consultar toda a informação sobre a bolsa de participantes aqui.

 

João Monteiro Pinto: "Covid-19, gestão de risco e o “novo normal”

Os impactos económicos, financeiros e sociais que a atual pandemia está a provocar na economia portuguesa, em especial no tecido empresarial português, vem convocar a atenção dos gestores para a necessidade de desenvolverem e de colocarem em prática estratégias adequadas aos elevados níveis de exposição a riscos. As empresas que já possuam tal instrumento de gestão poderão definir estratégias mais eficazes de mitigação, permitindo assim ultrapassar a atual turbulência mais rapidamente e com menor perda de valor.

Num quadro de elevada incerteza e volatilidade, a gestão de risco assume um papel cada vez mais decisivo para as organizações, devido, por um lado, ao elevado número e complexidade dos fatores de risco a que as suas atividades as expõem e, por outro lado, à oportunidade que a evolução técnica e a inovação tecnológica propiciam, disponibilizando instrumentos capazes de os gerir.

Tal processo passa pela implementação de estratégias de gestão de risco empresarial integradas, que identifiquem, analisem e preparem medidas de gestão e mitigação de riscos com impacto nos objetivos e na atividade da organização. E não se pretende olhar apenas para riscos financeiros, mas também para riscos operacionais, de mercado, tecnológicos e macroeconómicos.

Mas esta estratégia não exige apenas às organizações que identifiquem que riscos enfrentam e quais os que devem gerir de forma ativa, envolve também a aferição dos seus efeitos esperados, e o consequente desenvolvimento de planos de ação integrados nos diferentes componentes que integram os seus planos de negócio: os orçamentos anuais e plurianuais e, no caso das empresas com ações cotadas em bolsa, nos seus relatórios anuais de gestão e contas.

Do ponto de vista financeiro, esta crise vem chamar a atenção para que ‘cumprir os serviços mínimos’ em termos de gestão orçamental, como a elaboração de orçamentos anuais, de orçamentos de tesouraria e de planos de financiamento, pode revelar-se insuficiente, sobretudo em estados mais adversos da economia. Pelo que, a implementação de modelos integrados de gestão de risco, dos mais simples, como a análise de cenários, aos mais desenvolvidos analiticamente, como técnicas de simulação, ou de, para empresas não-financeiras, modelos de ‘cashflow@value-at-risk’, se torna fundamental.

O desenvolvimento, aquando da elaboração do orçamento anual, de cenários alternativos, nomeadamente extremos (stress testing, na gíria anglo-saxónica), permite que em momentos de crise, como os que estamos a viver, se pense estrategicamente, se possa refletir sobre novos modelos operacionais, capazes de criar valor, e não somente na elaboração do próximo orçamento retificativo.

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JSTA: Já disponível o novo número

JSTA

Está já disponível o novo número do JSTA, Journal of Science and Technology of the Arts.

Nesta edição, editada por Cristina Sá, André Baltazar e Rui Torres, reúnem-se os seis melhores papers apresentados na 21ª Conferência Internacional Consciousness Reframed, decorrida entre 6 e 8 de Junho de 2019, numa organização do CITAR, em colaboração com o Planetary Collegium. 

Excerto do editorial:

Titled "Sentient States: Bio-mind and Techno-nature", the conference proposed to expand the trans-disciplinary inquiries into art, science, technology, and consciousness that previous Consciousness Reframed Conferences, under the direction of Professor Roy Ascott, had already promoted. Aimed at looking at the nature of artificial thought, participants examined how forms of intelligence can be found in nature. Adopting diverse perspectives, multiple creative practices and theories, they explored the ways in which our planetary consciousness is reframing and reforming. The texts selected for this publication seem to confirm that the intersection of practice and theory constitutes a good opportunity to reframe and reform critical thinking in academia as well.

Esta edição marca ainda o início de um processo de renovação da revista, assumido pela nova equipa editorial no seguimento da celebração, em 2019, de dez anos de existência da mesma. Esta renovação passou e irá passar por uma série de passos: mudança da imagem gráfica - cujo primeiro passo se vê neste número, com um novo logo; a clarificação do nome da revista - oficialmente Journal of Science and Technology of the Arts e sigla JSTA; e a integração no novo portal de Revistas da UCP:  No número de julho, o JSTA apresentará novas secções e a completa revisão gráfica da paginação.

Categorias: Escola das Artes

Quinta, 07/05/2020

Dupla Licenciatura em Direito e em Gestão

Education field:

Direito e Estudos Políticos

Grade:

Licenciatura

Faculdade de Direito - Escola do Porto

A reputação da Escola do Porto da Faculdade de Direito da Católica fala por si. Foi o primeiro curso de Direito a norte de Coimbra. Ao longo destes cerca de 40 anos, foi constituindo um corpo próprio de professores, formados em Portugal e em prestigiadas universidades europeias e norte-americanas. Na Faculdade de Direito, elege-se como objetivo fundamental ajudar cada estudante a realizar os seus projetos profissionais e, até, alguns dos seus sonhos.

Serviços presenciais nas Bibliotecas da UCP

Em alinhamento com a determinação de reposição dos serviços mínimos, estabelecidos pela Universidade para o período de 11 a 21 de maio de 2020, as Bibliotecas da UCP passam a assegurar um conjunto de serviços presenciais, sendo contudo obrigatório efetuar uma marcação prévia (preferencialmente por e-mail). No seguimento dos pedidos formulados, os utilizadores serão contactados com informações detalhadas sobre a forma como o serviço será prestado.

Consulte a oferta de serviços presenciais de cada Biblioteca, assim como os respetivos contactos através dos quais pode efetuar os seus pedidos e respetivos agendamentos:

 

Biblioteca de Lisboa

  • Empréstimo domiciliário;
  • Digitalização de recursos de informação;

E-mail: emprestimo.biblioteca.lisboa@ucp.pt

Telefone: (+351) 214 269 772 ou 214 269 773

 

Biblioteca do Porto

  • Empréstimo domiciliário (incluindo o envio de obras por correio);
  • Digitalização de recursos de informação;

E-mail: biblioteca@porto.ucp.pt

Telefone: (+351) 226 196 241

 

Bibliotecas de Braga

  • Empréstimo domiciliário;

E-mail: biblioteca.ffcs@braga.ucp.pt (Faculdade de Filosofia e Ciências Sociais)

E-mail: biblioteca.facteo@braga.ucp.pt (Faculdade de Teologia) 

Telefone: (+351) 253 206 100

 

Biblioteca de Viseu

  • Empréstimo domiciliário;

E-mail: bjps@viseu.ucp.pt  

Telefone: (+351) 232 419 500 ou 232 419 520

 

Informa-se ainda que os restantes serviços de apoio à comunidade académica que têm vindo a ser assegurados, nomeadamente através de telefone e de plataformas on-line continuarão a ser prestados por essas vias.

Para mais informações recomenda-se a leitura do Plano de Reativação, que se encontra disponível e em atualização no Portal da Universidade Católica Portuguesa.

Categorias: Bibliotecas UCP

Sexta, 08/05/2020

Da Capa à Contracapa: "A pandemia de hoje e o mundo de amanhã"

Como será o mundo de amanhã? A incerteza destes dias pode colocar em segundo plano a resposta a esta pergunta que vai sendo respondida pelo presente. As respostas internacionais a esta pandemia permitem reanalisar todas as tendências da geopolítica internacional e entender também o que é estrategicamente importante para um país como Portugal.

O programa desta semana parte de "O mundo de amanhã" , ensaio assinado por Carlos Gaspar, Investigador do Instituto Português de Relações Internacionais da Universidade Nova de Lisboa.

É um dos convidados da conversa com Miguel Monjardino, Professor de Geopolítica e Geoestratégia no Instituto de Estudos Políticos da Universidade Católica Portuguesa.

Para ouvir o podcast, clique aqui.

Vânia Sousa Lima - "Afinal havia o Outro"

O vírus virou-nos. Do avesso, primeiro. Para dentro, crê-se. Para fora, sabe-se.

Como tempestade que se antecipa, distante, e se deseja não chegue. E antes que fosse dito, era claro que chegaria. Dela ouvia-se falar do seu devastador e nefasto poder.

A palavra cria realidade e as que mais se ouviam eram infecção, doença, morte, crise, quarentena, confinamento, isolamento. E números, muitos (dúbios) números. Faz-se real o risco de ser infectado, real o de perder o emprego, real o de não pagar salários, real o de cancelar projectos, real o de não fruir do desejado, do assumido como garantido, real o de adoecer, real o de morrer. Real o risco de não ser capaz de (se) suplantar.

O entranhar-se do medo revira as entranhas, tolda a razão, turva a emoção, entorpece a acção. O medo do vírus virou-nos, do avesso, primeiro. Para dentro, crê-se. Na procura da garantia da satisfação das mais primárias necessidades de sobrevivência e segurança, as de Maslow. Para dentro de supermercados, farmácias, hospitais, centros de saúde, (mãos) dentro de luvas, dentro de casas. Antes que nos fosse dito. Para dentro de nós e do nosso medo. Crê-se.

O risco é universal como o medo. Ambos nos fazem pessoas. Como, ante eles, a resiliência e a estoicidade. Sabe-se.

A construção relacional do significado evidencia o carácter falacioso do desenvolvimento individual. A história de Mim exige o Outro. Este Outro, história nossa, a quem se quer bem e com quem não se está (por tanto se querer bem não se está). Com quem se quer festejar o aniversário e não se visita. A quem se quer dar um abraço e se vê da janela. Com quem se partilharia uma Páscoa que se reinventa.

Ler artigo completo aqui.